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La non série de la semaine : Cardinal

Vous avez aimé les séries Engrenages (Canal +), Jour Polaire (Canal +) ou The Tunnel (Sky Atlantic) ? Vous aimez les ambiances polar des livres de Jo Nesbo ? Alors vous auriez pu aimer la série canadienne Cardinal.


Source image : Showbizz.net


Le but de ce blog c'est aussi de vous donner un avis sur les séries que je vous déconseille, histoire que vos soirées (après-midi ou nuits, no judgement ) soient les plus réussies possible. Donc pour aujourd'hui ça sera une non recommandation, un conseil, un "continuez à chercher dans le catalogue de votre fournisseur de contenu favori plutôt que de commencer celle-ci".


Petite précision préliminaire, je n'ai vu que la saison 1 de la série Cardinal. Je pense pourtant m'arrêter là.


Déjà, Cardinal c'est quoi ?


C'est parti pour le grand nord Canadien et la province d'Ontario. Cette série policière a une promesse initiale attrayante, bien que peu originale : un flic solitaire, taciturne, brillant et potentiellement corrompu est rappelé pour clore une enquête qu'il avait commencée il y a des mois. Une jeune fille disparait soudainement, alors que tout le monde pense à une banale fugue, John Cardinal est certain qu'il s'agit d'un meurtre, sauf qu'il n'y a pas de corps pour commencer une telle enquête. Plusieurs mois plus tard, il doit collaborer bon gré mal gré avec une nouvelle coéquipière Lise Delorme pour résoudre l'affaire alors que le corps de la jeune fille a été découvert congelé en pleine forêt.


Alors pourquoi je n'ai pas aimé ?

Les quatre saisons ne comptent que dix épisodes là où ses homologues françaises en proposent dix, c'est d'ailleurs surement l'écueil principal.

En effet, en seulement six épisodes l'intrigue est à peine correctement installée (ep 1 et 2) que l'auteur des faits apparait déjà à l'écran (ep 3). Ficelle bien connue du polar, le spectateur connait donc le meurtrier avant les enquêteurs. Ensuite tout va trop vite, il ne reste que trois épisodes pour que la police rassemble les indices et sauve la prochaine victime. Tout se finit donc en quelques minutes dans le dernier épisode de manière bien trop prévisible. Dommage, le scénario relève plus d'un épisode de Julie Lescaut que du Sherlock Holmes. Et encore, le supplice Lescaut ne dure pas 6h pour une seule enquête.

Il y avait pourtant un réel potentiel avec une présentation plus en profondeur de la personnalité de chaque protagoniste. Les ressors psychologiques du crime sont tout simplement absents, la complexité des personnages est survolée. Au final, cette série c'est un peu comme lire la 4ème de couverture d'un roman de Guillaume Musso, ça semble pas mal sur le papier. Mais dans l'écriture c'est plat, fade et baclé sur la fin (sorry not sorry pour les fans de Musso...)


Notons tout de même un peu de positif

J'ai aimé le joli générique aux couleurs froides et plans enneigés successifs (c'est important, il fallait trouver du positif à cette série).

Objectivement, on en prend plein les yeux. C'est dépaysant, et alors que l'été commence tout juste, le contraste est d'autant plus saisissant. Les tons froids notamment du générique avec ces bleus froids, et ce rouge sang sont très esthétiques. La série reste ensuite dans ce colorama.


.Sarah


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