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Les Liaisons dangereuses de Laclos

«Mais adieu ; car tout en causant avec vous, je ne songe qu’à ces maudites Lettres.»

p.140, vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil, suite de la Lettre XL

La marquise de Merteuil: parente de Cécile de Volanges

Le vicomte de Valmont: ami de Mme de Merteuil et fameux libertin

Cécile de Volanges: jeune fille ayant été au couvent

Mme de Volanges: mère de Cécile de Volanges

Le chevalier de Danceny: prétendant de Cécile

La présidente de Tourvel: amie de Mme de Volanges








Les Liasons dangereuses sont écrites en 1782 par Choderlos de Laclos, un capitaine et général d’artillerie. Condamné pour son immoralité, le roman fut interdit de réédition pour une certaine partie du XIXe siècle.


A peine sortie du couvent, Cécile Volanges fait son entrée dans le monde avant ses noces avec le comte de Gercourt. Elle y rencontre toutefois le chevalier Danceny, de qui elle s’éprend. Une de ses parentes, la marquise de Merteuil, devient sa confidente. Elle charge le vicomte de Valmont de corrompre la jeune Cécile pour se venger de M. de Gercourt. Mais le fameux libertin veut séduire la présidente de Tourvel, amie de la mère de Cécile, Mme de Volanges. En effet, Mme de Tourvel et M. de Valmont se trouvent chez Mme de Rosemonde au même moment. Mme de Responde est respectivement une vieille tante du vicomte et une amie de Mme de Tourvel.

Cécile est piégée malgré elle…


Le genre épistolaire est très intéressant pour le roman qui explore les sentiments cachés et l’expressivité du sujet lyrique. Il permet de rendre force et splendeur à l’épanchement des personnages. La littérature épistolaire a pour effet de spectaculariser les scènes et de resserrer la tension dramatique. Les pages se tournent d’elles-mêmes, rythmées par les secrets et les trahisons. L’oeil curieux du lecteur ne peut s’empêcher de se perdre dans la valse brillamment orchestrée de Laclos. Au coeur des scandales, la redoutable marquise de Merteuil retient notre attention.


Vous attendent ainsi les regards sulfureux qui feignent l’indifférence, les sourires pleins fausses promesses, les conseils qui se veulent bienveillants mais qui arrachent violemment l’innocence, les intrigues sinueuses, la confiance qui s’allie à la mauvaise foi…


«Savez-vous que vous avez perdu plus que vous ne croyez, à ne pas vous charger de cet enfant? elle est vraiment délicieuse! cela n’a ni caractère ni principes; jugez combien sa société sera douce et facile.»

p. 129, Mme de Merteuil au Vicomte de Valmont, Lettre XXXVIII


«Votre obstination à vouloir m’entretenir sans cesse, d’un sentiment que je ne veux ni ne dois écouter; l’abus que vous n’avez pas craint de faire de ma bonne foi, ou de ma timidité, pour me remettre vos Lettres ; le moyen surtout, j’ose dire peu délicat, dont vous vous êtes servi pour me faire parvenir la dernière»,

p. 136, la présidente de Tourvel au vicomte de Valmont, Lettre XLI


«Comme je sentais que plus cette fille serait humiliée, plus j’en disposerais facilement, je ne lui permis de changer de situation ni de parure […] Ah! sans doute faut-il séduire sa fille : mais ce n’est pas assez, il faut la perdre! »

p. 146, vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil, Lettre XLIV


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